Communiqué de Thierry Cabanes, président de la Fédération Départementale des Chasseurs de Tarn-et-Garonne (publié dans l'Action agricole du 23 mars 2018) :
Comme suite à la décision du Préfet de Tarn-et-Garonne d'autoriser la construction et l'exploitation du parc industriel éolien sur les communes de Montech, Montbartier et Finhan, notre collectif a décidé d'introduire un recours gracieux auprès du représentant de l'Etat. Chose faite depuis le 29 septembre 2018. Nous demandons au Préfet de renoncer à son autorisation, en lui soumettant arguments et faits qui nous paraissent incompatibles, non seulement avec les intérêts des citoyens (accumulation de nuisances et de conséquences funestes), mais aussi avec les objectifs poursuivis par l'Etat (production d'électricité verte notoirement faible, massacre d'espèces protégées, sécurité des personnes, corruption potentielle). Nous contestons également la décision de M. le Préfet d'avoir "enterré" la création d'une commission de suivi de la centrale éolienne associant des représentants des riverains , commission de suivi dont les commis
En proie aux plus grandes difficultés et résistances pour imposer son projet de parc industriel éolien à Montech, Montbartier et Finhan, Valorem a décidé de frapper un grand coup : financer l'espace VIP de l'USM Montauban Rugby, qui s'appelle désormais : Espace Valorem ! Sur la photo ci-dessus, on peut donc constater, consternés, l'alliance de Valorem et de la Ville de Montauban... Ces méthodes, mélange explosif de lobbying politique, sportif et financier dont l'objectif est de se rendre imparable en Tarn-et-Garonne via son club-phare, vont-elles ouvrir les yeux des grands naïfs qui martèlent que Valorem est l'équivalent industriel de Mère Teresa ?
La Commission d'enquête a remis au Préfet son rapport concernant l'implantation des six éoliennes et donné un avis favorable, sous réserves et avec recommandations ; un rapport et des conclusions que nous étudions en ce moment même. Nous publierons très bientôt nos observations. En attendant, il faut reconnaître aux honorables commissaires le mérite de n'avoir pas éludé le volet "politique" du dossier, tout en précisant que la Commission n'avait pas vocation à se prononcer sur le sujet. Mais ô combien révélatrices (dévastatrices ?) les réponses apportées par Valorem à ces légitimes interrogations. Ainsi, nous avions révélé dans ces colonnes que deux élus de Finhan, commune directement concernée par l'implantation, étaient propriétaires* de "terrains à éoliennes" et allaient recevoir à ce titre des loyers non négligeables de la société Valorem. En d'autres termes, ils se trouvaient être juges et parties puisque, en tant qu'élus
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